Nana Komatsu est Reo/Leo dans Farewell Song (さよならくちびる) un film de Akihiko Shiota sorti en mai 2019 au Japon.
Reo est la moitié sombre du duo folk indé HaruReo. Impétueuse, entière, malhabile dans sa relation à autrui, elle semble être sans cesse en quête de quelqu’un ou de quelque chose. Lors d’une interview accordée au magazine Cosmopolitan Japan, Nana Komatsu déclarait: ‘Leo (…) n’était pas une fille si violente mais il m’a semblé que son caractère brusque et maladroit ressemblait au mien.’









Visiblement un être peu ou mal aimé depuis fort longtemps, Reo est comme recrutée par Haru (Mugi Kadowaki) pour faire de la musique ensemble alors que toutes deux travaillent dans une blanchisserie. Naissance d’une collaboration, reconnaissance de Reo envers celle qui a changé sa vie mais aussi le début de relations tumultueuses jusqu’au conflit…
Reo enchaîne cigarettes et bières mais surtout les amants violents, de véritables losers qui la maltraitent. Vers la fin du film, une curieuse scène entre Haru et une petite fille qui s’appelle aussi Leo est peut-être une manière détournée de révéler un passé difficile entre Reo et un père brutal puis absent…
La chanson thème du film écrite par Motohiro Hata et interprétée par les deux actrices
HaruReo, complicité d’abord puis les non-dits et les échecs vont conduire à l’hostilité et même au rejet jusqu’à l’ignorance mutuelle
Farewell Song est aussi un triangle amoureux complexe, Reo s’intéresse à Shima (Ryo Narita) leur roadie et manager qui est attiré par Haru, cette dernière traîne comme une souffrance une relation ancienne avec une partenaire. Dans le film, l’amour n’est pour aucun une planche de salut, il ne reste que la musique et les rêves qu’elle peut permettre…
Fin de l’histoire…on the road again?
bande annonce internationale (subs en anglais)
I remember writing a trailer post for this and not being invested in the story because I was so busy but this post has made me reassess the strength of the drama. Nana Komatsu and Mugi Kadowaki have emerged as two of the most engaging young actors of their generation, so the drama should be good.
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it is, not only the acting but Akihiko Shiota really used his ‘indie magic’ to make something pretty deep out of a rather simple storyline
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