Comme dans tout conte, il y a dans Drowning Love des aidants et des opposants, le photographe (Ryohei Shima) n’est ni l’un ni l’autre ou bien les deux à la fois. D’un côté il veut faire de Natsume une modèle célèbre et une star de cinéma, de l’autre il cherche à l’arracher au petit monde païen et rural d’Ukigomo, à ses connaissances, et donc aussi à Koh.


Négociations avec la mère de Natsume




















Koh et Natsume, Natsume et Koh, une relation difficile, conflictuelle, chacun poursuit un but différent, chacun a aussi une trop haute image de l’autre. Fils d’une famille influente dont les ancêtres ont longtemps dominé ces terres, Koh a en quelque sorte un statut de roi, au moins sur un plan métaphorique. Les circonstances vont faire qu’il ne pourra défendre et protéger Natsume lorsque celle-ci sera agressée. Plus dure sera la chute… pour tous les deux.












La scène du baiser, étrange mélange d’atermoiements, de maladresses mais sous la surface le feu d’une passion naissante et une certaine sensualité…








Le final est une séquence également très réussie sur le plan cinématographique, là encore sa signification, la part de réel et de rêve éveillé sont l’objet de discussions et d’interprétations qui au bout du compte ont fini par conférer au film un côte ‘culte’.








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