Yuni Kururugi

Sorti en salles au Japon le 11 octobre 2014 quelques mois après The World of Kanako, Close Range Love est le deuxième long métrage avec Nana Komatsu à l’affiche. La jeune actrice est alors surtout connue comme modèle mais elle a fait une entrée très remarquée dans le monde du cinéma avec le personnage de Kanako: Kanako, le Venin.

Changement total d’image avec ce film car à l’inverse de Kanako, Yuni est une gentille…une gentille un peu spéciale tout de même car très introvertie, solitaire et absorbée par ses études, elle est quasiment incapable d’exprimer ses émotions: bonne élève mais plutôt asociale.

Le film est assez convenu, non pas tant à cause de la thématique maintes fois rabâchée du (beau) professeur amoureux d’une (jolie) lycéenne mais surtout parce que le script manque d’originalité et l’ensemble de dynamisme. Apprécié par un jeune public friand de ce genre de romances, le film fut un succès au Japon et dans plusieurs pays d’Asie. Critique du film: Retour sur Close Range Love.

Voir la suite: clichés du film, extrait du making of

Retour sur Close Range Love

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Yuni Kururugi est une lycéenne, élève très brillante mais profondément solitaire. La jeune fille est quasi incapable d’exprimer ses émotions: gaie, triste ou en colère, elle affiche toujours la même expression lisse, hermétique, comme si aucun événement de la vie ne pouvait l’atteindre. Les autres élèves l’ignorent ou la fuient, elle n’a qu’une seule amie et confidente dans tout l’établissement…

Autre souci pour Yuni -qui souhaite prolonger ses études aux USA- son niveau d’anglais est catastrophique. Haruka Sakurai (Tomohisa Yamashita), le nouveau et très populaire prof d’anglais va prendre les choses en main et lui donner des cours particuliers. Evidemment notre héroïne tombe amoureuse du beau professeur 🙂

Succès commercial au Japon et dans plusieurs pays asiatiques, le film est un live action, basé sur une série manga du même nom (Kinkyori Renai/近キョリ恋愛) publiée de 2008 à 2011. Après avoir découvert -comme beaucoup- Nana Komatsu dans le phénoménal et fort dérangeant Kawaki/The World of Kanako, ma déception fut assez grande en visionnant dans la foulée cette (trop) gentille romance au tracé linéaire, avec un personnage central bien éloigné de la flamboyance, certes vénéneuse, de Kanako.

Quatre ans après et suite à une deuxième tentative, retour rapide sur cette comédie romantique:  Close Range Love

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