Destruction Babies arrive en France

Distribué en Europe en DVD et Bluray par Third Window Films, le film du réalisateur Tetsuya Mariko arrive dans les salles obscures de l’Hexagone six après sa sortie au Japon le 21 mai 2016, mieux vaut tard que jamais. Présenté de manière confidentielle lors de la 15ème édition du Festival Kinotayo, le film est disponible pour un public bien plus large depuis le 27 juillet.

Violent, dérangeant, Destruction Babies est porté par l’acteur Yuya Yagira associé au tandem Masaki Suda/Nana Komatsu qui pour leur première collaboration se voyaient confier pour l’un le rôle d’un jeune homme veule et lâche fasciné par la violence, pour l’autre celui d’une call-girl, d’abord victime puis bourreau. Essai sur le film sur ce blog: Mortelle Randonnée.

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Nana dans Destruction Babies

Nana Komatsu est Nana dans Destruction Babies, un film de Tetsuya Mariko qui sort en salles le 21 mai 2016 au Japon. Sombre, nihiliste et très violent, il a généré à peu près autant de critiques enthousiastes que négatives. Le film et ses acteurs ont cependant récolté plusieurs nominations et récompenses. Distribué en Europe (sous titres en anglais) par Third Window.

C’est le 7ème long métrage avec Nana Komatsu à l’affiche. En 2016, celle-ci est encore perçue comme une débutante, dans ce second rôle difficile, elle crève l’écran dans la deuxième partie de l’histoire avec quelques scènes choc et dérangeantes.

Hôtesse dans un bar tenu par les Yakuza, à la fois distante et hautaine, Nana s’adonne aussi au vol à l’étalage… kidnappée, battue et violentée, son personnage génère un peu d’empathie dans un premier temps jusqu’au moment où portée par la spirale de violence elle devient à son tour une meurtrière incontrôlable. Critique sur ce blog: Mortelle Randonnée

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Mortelle Randonnée…

Destruction Babies de Tetsuya Mariko (2016)
trio

Critique (spoilers modérés): qu’est-ce qui pousse Taira, ce jeune homme bestial qui sans raison, sans motivation particulière frappe, brutalise et cogne tous ceux qui ont le malheur de croiser son chemin? Une apparente absence de réponse ou d’analyse a parfois amené des critiques fort négatives pour le film, présenté et dénoncé comme un simple exercice de style mettant en scène de la violence gratuite.

D’autres a contrario -et j’en suis- voient là une oeuvre forte à la mise en scène millimétrée qui laisse au spectateur le choix entre une et plusieurs explications quant aux racines du mal…

Tourné dans le paisible port de Mitsuhama tout près de la très jolie ville de Matsuyama (île de Shikoku) le film offre le récit d’une mortelle randonnée qui démarre en solo et se termine en trio destructeur. Dès les premières images, on comprend que ça ne va pas être de tout repos.

Le jeune frère de Taira, Shota (Nijiro Murakami), s’apprête à prendre le bac pour rentrer chez lui et depuis l’autre rive, il voit Taira en mauvaise posture, agressé et tabassé par une bande locale. Il ne le reverra plus car celui-ci prend la fuite et se dirige vers la ville…

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