Sur un vieux promontoire en bois, une femme et un homme se font une promesse. Sur le plan suivant un groupe de touristes termine sa visite de la mine d’or de Sado Island, préfecture de Niigata au Japon. Puis, le narratif commence…

Une jeune femme allongée au beau milieu d’une pièce se réveille, elle semble désorientée alors qu’elle est recueillie par une femme plus âgée qui selon ses dires, s’occupe du ménage et de l’entretien dans les nombreux bâtiments qui bordent la mine. Peu de gens vivent là et chose étrange tous portent des noms de couleurs. Le vert est omniprésent dans des paysages d’une beauté à couper le souffle et Midori (vert) est le nom que reçoit la jeune femme recueillie car celle-ci ne se souvient de rien, ni de son nom ni d’où elle vient.

Ce vert luxuriant, ces forêts avec des arbres immenses offrent un contraste saisissant avec la grisaille, le froid, l’humidité et l’odeur de mort qui imprègnent les bâtiments délabrés et surtout les sombres galeries de la mine. Le gardien, un jeune homme, y traîne souvent. Hormis une créature fantomatique au visage affreusement meurtri, il ne croise jamais personne, aussi quelle n’est pas sa surprise quand Midori fait irruption dans la pièce décrépie qui lui sert de chambre.